Fracture du poignet

Fracture du poignet

La fracture du poignet est la fracture la plus fréquente de l’adulte.

Elle correspond à une fracture de l’extrémité distale du radius, plus ou moins associé à une fracture de l’extrémité distale de l’ulna.

Elle concerne généralement soit l’adulte jeune, suite à un traumatisme à haute énergie, soit la femme, à partir de 50-55 ans, après une chute de sa hauteur, parfois dans un contexte d’ostéoporose.

Le diagnostic est clinique et radiographique, avec des clichés radiographiques du poignet simple.

En cas de fracture articulaire, un complément d’imagerie par scanner peut être demandé afin d’analyser le trait de fracture et le déplacement des fragments, et planifier au mieux l’intervention.

Traitement orthopédique

En l’absence de déplacement, ou pour un faible déplacement, un traitement orthopédique peut être instauré.

Il repose sur une immobilisation le temps de la consolidation osseuse, soit pendant 45 jours dans une manchette résine circulaire, prenant éventuellement le coude en le bloquant à 90°, prono-supination neutre, les 3 à 4 premières semaines lorsqu’il existe une fracture de la styloïde ulnaire.

Des contrôles radiographiques réguliers sont réalisés afin de s’assurer de l’absence de déplacement secondaire sous la contention.

Traitement chirurgical

L’intervention chirurgicale est indiqué lorsque le déplacement est trop important.

La chirurgie consiste à repositionner les fragments osseux dans une position anatomique, et les fixer en utilisant du matériel d’ostéosynthèse, le plus souvent une plaque antérieure, plus rarement une plaque postérieure.

En cas de fracture articulaire avec enfoncement, la mise en place d’une caméra dans l’articulation (arthroscopie de poignet) permet de contrôler l’état du cartilage du poignet et la réduction de la fracture.

L’intervention se déroule le plus souvent en chirurgie ambulatoire.

Le poignet est ensuite immobilisé pendant 15 à 21 jours jours dans une attelle souple puis la mobilisation douce est autorisé.

Votre chirurgien vous expliquera au cours des différents consultations de suivi, les mouvements que vous pouvez réaliser, parfois aidé du kinésithérapeute.

Des contrôles radiographiques réguliers permettront de s’assurer de la consolidation.